À l’occasion de la journée mondiale des sages-femmes, notre sage-femme en chef, Françoise Despontin, nous a écrit un témoignage rempli de ses expériences et de ses émotions.

« 5 mai, en cette journée internationale…soyons fière d’être sages-femmes.

Etre sage-femme, c’est être un praticien autonome d’une profession des soins de santé dans le domaine de l’art de guérir.

A travers le monde, la sage-femme est le professionnel de premier choix pour les femmes enceintes. Elle travaille conjointement avec les femmes pour leur donner un appui essentiel, ainsi que les conseils et soins nécessaires durant la grossesse, l’accouchement, le post-partum et la petite enfance. Elle collabore étroitement avec les médecins.

Etre sage-femme, le plus beau métier du monde ?

Pour moi, l’évidence d’un métier noble, vrai, intense… une vocation. C’est faire le choix d’être là pour les femmes et les familles, valider leurs intuitions et les guider,

croire en leur capacité à enfanter et croire en la capacité des bébés à naître.

Leur faire confiance et renforcer leurs forces.

Etre sage-femme, c’est faire le sacrifice d’une vie simple, traverser des montagnes d’émotions tantôt heureuses, tantôt tristes et dures. C’est porter l’espoir de tous les possibles. C’est voir le beau comme l’impensable, savoir rire et pleurer dans la joie mais aussi le désespoir.

C’est être la gardienne de la naissance quelle qu’elle soit, où qu’elle soit, d’un espace qui ne se délimite pas, qui ne se voit pas, en respectant l’histoire de l’autre.

Etre sage-femme, c’est une chance, un honneur. C’est le plus beau et le plus dur métier du monde, rempli de richesses, de partages, d’émotions et de passion, que je pratique depuis 22 ans au CHRSM site Meuse.

Alors oui, je suis fière d’être sage-femme…

Françoise Despontin »

Le CHRSM – site Meuse, c’est :

• 7 salles d’accouchements dont 2 salles physiologiques
• 16% de césarienne (22% en moyenne en Wallonie)
• 43,8% des accouchements réalisés par voie basse
• 73 sages-femmes